Traditions

korrigan drapeau

 

 

 

titre bretagne 

Depuis des siècles, la Bretagne est une terre d’accueil et de passage pour les voyageurs.
 
 
 carte departements br
source carte : http://www.geobreizh.bzh
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Généreuse, elle offre des paysages variés, une nature prospère, une identité et une richesse culturelle bien à elle.

Fière de sa langue, imprégnée de culture catholique et celtique, la Bretagne étonne celui qui croit la connaître

La Bretagne occupe une péninsule, à l'extrémité ouest de la France, située entre la Manche au nord, la mer Celtique et la mer d'Iroise à l'ouest et le golfe de Gascogne au sud.:

Elle est composée de cinq départements : Les Côtes-d'Armor, Le Finistère, L'Ille-et-Vilaine et Le Morbihan.

La départementalisation définitive appliquée le 26 février 1790 divise la Bretagne en cinq départements : Côtes-du-Nord (devenues Côtes-d'Armor en 1990), Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Inférieure (rattachée en 1956 aux Pays de la Loire et devenue Loire-Atlantique en 1957), et Morbihan. Sa préfecture est Rennes

 

 

titre paysages

L’Armor, c’est le Pays de la mer

Côte d’Emeraude, Côte de Granite rose, Côte de Cornouaille, Côte d’Armor…

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  L’île à Bois  (Côte d’Armor) photographies Louet Sébastien mai 2015
 
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Pointe du Raz ( Finistère) photographie Louet Sébastien mai 2015
 
 
 
L’Argoat, c’est le Pays de la forêt
 
La forêt de hêtres et de chênes
 
huelgoat
 Le climat humide et doux favorise la création de forêts,
 
chemin creux

 avec leurs chemins creux qui faisaient peur à Marie Jeanne LOUËT.

La lande et ses couleurs

lande

la lande formée de bruyère et d’ajonc, offre à la floraison une palette de couleurs.

 le bocage et ses haies d’arbustes

 bocage

le bocage offre à la vue les terrains délimités par des haies

 

 

titre meteo

Nulle part ailleurs le ciel n’a d’aussi belles couleurs.

Nulle part ailleurs le temps ne change aussi rapidement, assujetti au rythme des marées et du cycle de la lune

 

« Quand on voit les îles c’est qu’il va pleuvoir. Quand on ne les voit pas c’est qu’il pleut »

« En Bretagne on a deux saisons : La grande saisons des petites pluies, la petite saison des grandes pluies »

 

Les précipitations son fréquentes mais fines, et son réparties sur toute l’année, ce qui donne une fausse réputation de « mauvais temps » en Bretagne

 

 

 

titre drapeau

drapeaubretagne

Lors de la première croisade, l’empereur bysantin (1058 – 1118) Alexis Ier Comnène fit tailler dans ses manteaux de pourpre des croix rouges qu'il fit distribuer aux pèlerins afin qu'ils puissent traverser l'empire byzantin sans encombre. Cette croix fut rapidement arborée par les Croisés.Image1

 

Lors de la troisième croisade, le 13 janvier 1188, une conférence à Gisors entre le pape Clément III, le roi de France Philippe Auguste, le roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt, auquel succédera six mois plus tard Richard Cœur de Lion, ainsi que le comte de Flandre Philippe d'Alsace, décida d'attribuer une croix par nationalité afin de distinguer les nations

En 1188 les armées des croisés, reçoivent, en accord avec la papauté, des couleurs distinctives selon les nationalités. A la nation bretonne fut attribuée une croix noire sur fond blanc.Image2

 

En 1316, le duc de Bretagne, Jean III remplace cet étendard de sable sur champ d’argent, par un étendard d’hermine plain.

drapeau hermine

En 1923, Morvan Marchal, un étudiant en architecture, propose une version plus moderne du drapeau breton, le Gwenn ha Du - Blanc et Noir. C’est celle que l’on voit flotter sur les lieux publics bretons.

      Ce drapeau est composé de 9 bandes alternées noires et blanches

 -  4 bandes blanches représentent les évêchés de Basse-Bretagne : Cornouaille, Léon, Trégor, Vannetais

 -  5 bandes noires représentent les évêchés de Haute-Bretagne : Pays Nantais, Pays Rennais, Pays de St-Brieuc, Pays de St-Malo, Pays de Dol.

L’angle supérieur gauche, constitué de 11 hermines, rappelle l’étendard d’hermine plain.

  

 

titre hermine

L'hermine est au duc de Bretagne ce que la fleur de lis est au roi de France.

Au Moyen Âge, le lis et l'hermine sont des symboles de pureté : le lis parce qu'il est associé à la Vierge, et l'hermine pour la blancheur de sa fourrure.

hermine

 

titre triskel

triskell

Le triskèle ou triskell en breton est le symbole celte par définition. Son nom vient du grec « triskelés » qui veut dire à trois jambes. C’est avant tout un porte bonheur, mais à l’origine ce devait être un symbole solaire.
 
Ses trois branches représentent la triplicité :
-       éléments dynamiques : eau air, feu, la terre en serait le centre
-       déesse unique : fille, mère, épouse
-       les Dieux celtiques : Lugh, Daghda, Ogme
La courbure de ses branches serait symbole de la vie.
 
Le sens du triskell a aussi son importance : le sens bénéfique est celui allant de gauche à droite, le sens maléfique en serait donc le contraire.
 
On trouve le triskell de manière officielle en Irlande, et affectueusement par les Bretons
 
 

 

 

 

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titre hymne2

triyann

Tri Yann – Orchestre National des Pays de Loire

 

Le Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes pères) est un chant en langue bretonne qui bien que ne disposant d'aucun statut officiel, est souvent présenté comme l'hymne national de la Bretagne.

Cette œuvre reprend l'air de l'hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille terre de mes pères).

Le texte est inspiré de l’hymne national du Pays de Galles composé en 1846 (paroles d'Evan James et musique de son fils James James).

Il est établi depuis longtemps que la première traduction est due à un pasteur baptiste gallois établi en Bretagne, William Jenkyn Jones, qui l'a publié sous la forme d'un cantique, intitulé "Doue ha va Bro" (Dieu et mon Pays) en 1895

 

Les paroles en breton (*)  sont celles de l'adaptation qu'en a faite François Jaffrennou  en 1898 et qui s'est imposée dans l'usage par les Bretons d’aujourd’hui.

Rares sont les cérémonies privées ou publiques où l’on ne se sépare sans les entonner en chœur.

  

titre langue

Contrairement à son époux qui fréquentait « l’école du diable », la mère de mon époux, Marie Jeanne (1909 – 1997) se souvient des punitions abondamment distribuées par les religieuses lorsque que petites filles, elle et ses camarades, utilisaient le breton pour se parler dans la cour d’école......

 

Langue rebelle qui demeure fidèle au veux celte aux accents rocailleux et altiers, le breton est une langue celtique de la branche brittonique, en cela proche du gallois et plus encore du cornique. Son histoire en Bretagne « continentale » commence à la fin de l’Antiquité et la langue s’y implante autour du Ve siècle à la faveur des migrations de populations bretonnes vers la péninsule armoricaine.

Dès la fin du XIIIe siècle et bien avant la réunion du duché de Bretagne au royaume de France, l'administration ducale abandonna le latin au profit du français, sans passer par le breton. Jusqu'au XIIIe siècle, les actes administratifs et juridiques sont rédigés en latin, puis le français concurrence le latin dans les actes de la chancellerie, avant de le remplacer définitivement

Après l'union du duché à la France, l’Ancien Régime, faisant peu de cas des langues locales, accepta le breton comme il était : essentiellement une langue vernaculaire et utilisée pour le culte. Cependant l'usage du français fut imposé dans l’administration, suivant l’ordonnance de Villers-Cotterêts, qui prescrivait l’emploi du français dans les cours de justice et les actes officiels.

En 1790, l’Assemblée nationale commence par faire traduire dans toutes les langues régionales les lois et décrets, avant d’abandonner cet effort trop coûteux.

Le 21 octobre 1793, une loi institue des écoles primaires d’État où les élèves apprennent le français. Le 26 octobre, par décret, la Convention décide que « le français sera seul en usage à l’école ». Le 27 janvier 1794, un décret ordonne la nomination, dans chaque commune où on ne parle pas français, d’un instituteur francophone. Mais, vu le peu d'établissements scolaires, ces mesures ne furent pas suivies d'effets immédiats, l'instruction publique et obligatoire n'étant mise en place que sous la Troisième République

La circulaire Dumay du 30 octobre 1890 énonce qu'« en principe le budget de l'État n'a pour but que de rétribuer des services accomplis dans la langue nationale et dans l'intérêt français ». Elle vise donc directement les membres du clergé qui, en Basse Bretagne et ailleurs, font usage d'une autre langue que le français pour la prédication et l'instruction religieuse, notamment le catéchisme. Mais cette circulaire ne fut pas appliquée.

Sous la IIIe République, les pouvoirs publics désirent assurer l’unité française et faciliter la promotion sociale au sein de la nation. Pour ces raisons, les responsables de l’enseignement public commencent à proscrire l’usage de tous patois ou parlers régionaux à l’école. À partir du milieu du XIXe siècle, le breton est appelé yezh ar moc'h, « la langue des oies et des cochons »

En 1902, le ministère Combes promulgue par décret l’interdiction de « l’usage abusif du breton. » Les écoles religieuses suivent rapidement et le breton n’est plus enseigné à partir du début du XXe siècle mais continue à être transmis de génération en génération par voie orale.

 

 

 

 

tradition 

titre chants

Le bagad est une formation musicale interprétant le plus souvent des airs tirés du répertoire traditionnel breton et constituée de joueurs de biniou, de bombarde, de cornemuse écossaise, de caisse claire écossaise et de percussions, à l’image du Bagad Kemper.

On parle des "sonneurs" pour désigner les musiciens joueurs de biniou et bombarde

 

bagad kemper

Bagad Kemper
source image https://www.quimper-tourisme.bzh
 
 

Aussi loin que remontent les sources historiques (c'est-à-dire à la Renaissance), deux types de danses bretonnes sont avérés : la gavotte (dañs tro, danse qui « fait le tour ») et le passepied.

La plupart des danses de fonds anciens de Basse et Haute-Bretagne privilégiaient la ronde ; les danses en couples (dañs kof a kof, « ventre contre ventre » en breton) étant mal vues dans la plupart des endroits et surtout par le clergé.

Aujourd'hui, ces danses se pratiquent en Bretagne dans les festoù noz et les festoù deiz

 

Image3      gavotte

Danse de la gavotte

 
 
 

titre pardons

A l’occasion du 15 Août, les pardons bretons continuent d’attirer une foule de fidèles, touristes ou locaux. Loin d’un folklore passéiste, ces fêtes religieuses ont su s’adapter à un nouveau public en alliant tradition et modernité

 pardon glazik

Les beaux gars de Cornouaille ( les Glazik) portent les croix et lourdes bannières

 

 

 

 

titre patrimoine

Les enclos paroissiaux
 
Une particularité bretonne, qui regroupe à l’intérieur d’un mur de pierres, l’église, le cimetière, l’ossuaire, le calvaire. On y pénètre généralement par une porte triomphale
L’univers des Enclos Paroissiaux témoigne de la sensibilité des artistes pour servir les paroisses, faisant surgir du bois, de la pierre, du verre et du métal, des œuvres chargées de symboles.
L’Enclos Paroissial est, au centre du bourg. Espace éminemment sacré où se concentre la vie religieuse qui depuis des temps immémoriaux perpétue le lien entre la fraternité des vivants et celle des défunts, puisque le cimetière en est le centre.
Cerné d’un mur percé d’une porte triomphale, on trouve au centre l’église, qui fut jusque vers 1750 le lieu de sépulture privilégié des fidèles. Les créations les plus originales de l’Enclos Paroissial sont le calvaire aux multiples personnages, et l’ossuaire.
 
calvaire 

Guimiliau - Finistère

Les mégalithes

menhir      dolmen

Menhirs et dolmens

 
 
 
 
 

 privilegespapegault

Les archives municipales de Quimper nous offrent, sur leur site internet, le contenu de chartes ducales puis royales relative à l’ancien jeu du « papegault ». Je reproduis ici l’article.

Accordée par le Roi de France, Charles VIII en 1495, époux de la duchesse Anne de Bretagne à la population de Quimper, ce privilège royal fut par la suite confirmé par ses successeurs, notamment par Henry II en 1547, Henry IV en 1598, Louis XIV en 1645.
 
 papegaultbzh

L'abatteur du papegault

Source image : quimper.bzh


Un curieux privilège

Le jeu du « papegault » ou jeu des joyaux relevait d’un curieux privilège jadis octroyé en Bretagne par les anciens ducs aux populations urbainesµ

Ce privilège apparaît à l’époque sanglante de la guerre de 100 ans, qui dura en fait 116 ans (de 1337 à 1453). Les villes devinrent à cette époque des proies faciles et tentantes pour les bandes de soldats mercenaires qui parcouraient le pays et vivaient sur les populations. Même à l’abri de leurs murailles, les villes closes devaient pouvoir montrer une résistance réelle à l’appétit d’un éventuel agresseur.

L’armée ducale insuffisamment nombreuse pour protéger toutes les citées bretonnes, les bourgeois des cités prirent l’habitude de s’armer et de s’exercer au tir. Les ducs de Bretagne comprenant tout l’intérêt que pouvait présenter cette force militaire d’appoint encadrèrent par des privilèges cette organisation. Nantes en fut la première ville à en être dotée en 1407. Quimper semble avoir seulement obtenu ce privilège en 1483. C’est du moins l’époque de la première lettre ducale connue.

Né d’un besoin militaire, le « papegault » se transforme en un jeu populaire.

Les Quimpérois furent donc autorisés à s’assembler en armes, regroupés en compagnies, où se côtoyaient nobles et bourgeois, manants et artisans.

Ce jeu d’adresse, manière de tournois, consistait à tirer sur un oiseau de bois ou sur une cible placée au haut d’une perche, elle-même plantée sur une butte. On s’y exerçait dans les premiers temps à l’arc bientôt supplanté par l’arbalète puis par l’arquebuse, elle-même finalement remplacée par le fusil.

Ce barbare nom de « papegault » est l’ancienne du perroquet en ancien français (oiseau exotique dont les couleurs vives attiraient le regard du tireur). Ce jeu très populaire se tenait traditionnellement au mois de mai. Nous ignorons où se tenait précisément au quinzième siècle ce jeu. A la fin du 17ème siècle les Quimpérois en armes s’exerçaient au tir dans l’enceinte de l’ancien couvent des Cordeliers. Au 18ème siècle, le « papegault » se tenait désormais dans la rabine du Penity, au pied du Mont-Frugy.

Les perroquets demeurant obstinément absents sous nos latitudes, une cible en forme d’oiseau, rehaussée de couleurs était placée dans les hautes ramures d’un antique chêne. Celui qui abattait l’oiseau obtenait le titre envié de « roi du papegault ».

Vive le roi !

Pendant une année entière, il pouvait se prévaloir de cette titulature royale.Comme tout monarque des cimes, il bénéficiait pendant son règne de privilèges particuliers.

Parmi ceux-ci, notons l’exemption du fouage mais aussi le droit de vendre au détail sans payer aucune taxe au receveur des Devoirs du Billot (chargé de collecter la taxe proportionnelle sur la vente au détail des vins) quinze pipes de vins. La pipe de vins équivalant à environ 450 litres, le vainqueur pouvait vendre ainsi 6750 litres de vins exemptes de taxes à son seul profit dans généralement dans une hôtellerie de la ville.

Le bénéfice était donc substantiel.

Les tireurs venaient donc en nombre mesurer leur adresse au tir et en retirer l’honneur de leurs victoires. Ils étaient encore plus de 300 à s’affronter en 1770.

La fin d’un antique privilège

Avec les siècles écoulés, des changements majeurs étaient survenus dans le royaume. La paix civile était restaurée depuis l’épisode de la fronde. Le temps des jacqueries était révolu. Une maréchaussée bien organisée et une milice bourgeoise en armes assuraient suffisamment la défense des villes en l’absence d’armée d’invasion.

Quelques trente-cinq villes bretonnes entretenaient encore ce privilège à la fin du XVIIIe siècle.

Le « papegault » ne fut donc plus vu désormais que comme un privilège coûteux et inutile, générant parfois des troubles et surtout un manque à gagner sur l’imposition des vins.

Sur la délibération des Etats de la province de Bretagne du 31 décembre 1768, les « papegaults » furent supprimés dans toutes les villes de la province à l’exception de Saint-Malo.

Les droits attribués à l’abatteur du « papegault » furent affectés à l’hôpital Saint Antoine de Quimper pour recevoir, nourrir et élever les enfants abandonnés.

Dernier chapitre de cette longue histoire, en juillet 1772, la communauté de Ville fit abattre l’antique chêne du « papegault ». Son bois servit à établir des barrières le long de la nouvelle promenade bordant l’Odet aménagée sur le parc Costy, actuelle rue du Parc.

© Archives municipales de Quimper

 

 

 

octroi

C’est un privilège unique en France : les autoroutes et quatre voies de Bretagne sont gratuites.
Et ce… depuis toujours. Mais pourquoi ?
 
En 1491, le roi Charles VIII envahit le duché indépendant de Bretagne.
Le roi de France, aurait contraint la duchesse Anne de Bretagne à l’épouser, afin de rallier la région au reste du territoire. Contre son gré, Anne de Bretagne aurait accepté, mais à une condition : les Bretons doivent pouvoir circuler gratuitement et librement, sans payer d’impôt.
 
Et donc ses sujets sont exonérés du paiement de l’octroi
 
 
anne de bretagne
 
 
Dans les années 1970, un plan routier breton, promis par le général de Gaulle, voit le jour avec un réseau routier gratuit, à quatre voies, limité à 110 km/h.
L’argument « Anne de Bretagne » refait surface.
 
En réalité, ces routes express trouvent leur source dans le plan routier breton, mis en place en 1968.
Cette année-là, le Celib (Comité d’étude et de liaison des intérêts bretons), un lobby breton, propose un plan pour moderniser la Bretagne et mieux la relier au reste de l’Hexagone.
Il prévoit des routes nationales à deux fois deux voies, limitées à 110 km/h. N’étant pas comptabilisées comme des autoroutes, elles échappent à la taxe des sociétés d’autoroutes.

 

 

 

 

 

titre lgendes

La table ronde

 broceliande
Forêt de Brocéliande

Après la mort du Christ, Joseph d’Arimathie quitte la Palestine, emportant quelques goutte du sang divin dans la coupe ou le Christ a bu lors de la dernière Cène. Débarqué en Bretagne, il séjourne en forêt de Brocéliande (actuelle forêt de Paimpont), puis disparait de même que la coupe.

Au Vie siècle, le Roi Arthur et 50 chevaliers tentent de la retrouver. Seul le chevalier parfait pourra conquérir ce Saint Graal.

Et ce chevalier se nomme Perceval.

La recherche du Graal a donné naissance à d’inépuisables récits d’aventure au moyen âge

 Merlin et la fée Viviane

 viviane
Viviane

Merlin, un des compagnons du roi Arthur, vient en forêt de Brocéliande et rencontre au bord de la fontaine de Barenton, Viviane, née au château de Comper. Merlin en tombe amoureux.pour mieux garder Merlin, Viviane l’enferme dans un cercle magique.

 

Tristan et Iseult

 tristan

Le philtre

Tristan roi de Léonois, doit aller chercher Iseult que son oncle Mark, roi de Cornouaille veut épouser. Sur le bateau, ils boivent par erreur le philtre destiné à lier d’un amour inaltérable Iseult à son futur époux Mark. La passion éclate dans les deux cœurs

 

   

titre korriganskorrigan

De son passé celtique, la Bretagne a gardé une forte tradition de transmission orale. C'est ainsi que de nombreux contes et légendes ont traversé les siècles. Les contes sont peuplés de petits êtres malicieux, parfois malfaisants, toujours doués de pouvoirs magiques, que l'on nomme korriganed (korrigans) ou poulpiquets, ou encore les morgans de l’île d’Ouessant.
 
Le korrigan est une créature légendaire, comparable au lutin. Bienveillant ou malveillant selon les cas, il peut faire preuve d'une extrême générosité, mais est capable d'horribles vengeances
 
Les korrigans font aussi partie du petit peuple, ce sont des esprits prenant l'apparence de nains dans la tradition celtique et en particulier bretonne. Leur apparence est variée, ils peuvent être dotés d'une magnifique chevelure et d'yeux rouges lumineux, à l'aide desquels ils sont censés ensorceler les mortels ou être décrits comme étant petits, noirs et velus, coiffés de chapeaux plats avec des rubans de velours

 

 
 
hdp bleu  fleche accueil
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(*)

(*)

titre bro(Vieux pays de mes pères)

 
 
 
 
 
Ni, Breiziz a galon, Karomp hon gwir Vro !
Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro
Dispont kreiz ar brezel , hom zadou ken mad
A skuillaz eviti o gwad
 
 Nous, Bretons de cœur, aimons notre vrai pays !
Renommée est l’Armorique à travers le monde, d’un bout à l’autre.
Sans peur au milieu de la mêlée, nos pères si vaillants
Ont répandu pour elle leur sang
 
 
 
 
O Breiz
Mam-Vro ! Me gar ma Bro
Tra ma vo mor’ vel mur ’n he zro
Ra vezo digabestr ma Bro !
 
 O ma mère-patrie ! J’aime mon pays
Tant que la mer l’enveloppera comme d’un rempart
Puisse-t-il porter le front libre, mon pays !
 
 
 
 
 
Ar Vretoned a zo tud kaled ha Krenv ;
N’eus pobl ken kalonek a-zindan an env.
Gwerz tritz, zon dudius a iwan eno
O pegent kaer ec’h out, ma bro!
 
 Les Bretons sont une race dure et forte ;
Il n’y a pas de peuple plus courageux sous le ciel
Chez eux poussent les complaintes tristes et les chansons mélodieuses
Oh ! que tu es beau mon pays !
 
 
 
 
O Breiz
Mam-Vro ! Me gar ma Bro
Tra ma vo mor’ vel mur ’n he zro
Ra vezo digabestr ma Bro !
 
 O ma mère-patrie ! J’aime mon pays
Tant que la mer l’enveloppera comme d’un rempart
Puisse-t-il porter le front libre, mon pays !
 
 
 
 
 
Breiz, douar ar Zent coz, douar ar Varzed
N’eus bro all a garen kement ‘barz ar bed
Pob menez, pob traouien d’am c’halon zo ker :
Enne kousk meur a Vreizad ter.
 
 Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes
Il n’y a pas de pays que j’aime autant au monde
Pas une de ses montagnes, pas une de ses vallées qui ne soit chère à mon cœur
Elles recouvrent le sommeil de plus d’un Breton indompté !
 
 
 
 
 
O Breiz
Mam-Vro ! Me gar ma Bro
Tra ma vo mor’ vel mur ’n he zro
Ra vezo digabestr ma Bro !
 
 O ma mère-patrie ! J’aime mon pays
Tant que la mer l’enveloppera comme d’un rempart
Puisse-t-il porter le front libre, mon pays !
 
 
 
 
 
Mar d’eo bet trec’heit Breiz er brezelliou braz,
He iez a zo bepred ken beo ha biskoaz;
He c’halon birvidik a lamm c’hoaz ‘n he c’hreiz
Dihumet out brema, ma Breiz 
 
Si la Bretagne a été vaincue par les grandes guerres
Sa langue est toujours aussi vivante que jamais ;
Son cœur impétueux bondit encore dans sa poitrine.
Réveillée tu l’es désormais ô ma Bretagne
 
 
 
 
 
O Breiz
Mam-Vro ! Me gar ma Bro
Tra ma vo mor’ vel mur ’n he zro
Ra vezo digabestr ma Bro !