Gourmandises
Certains produits régionaux, se découvrent parfois sublimés sur les tables des grands Chefs étoilés
Les crèpes bretonnes
La culture du blé noir se développe à partir du XVeme siècle bien qu'on trouve dès le XIIeme siècle des traces de pollen de sarrasin dans des tourbières en Bretagne.
La galette, est apparue dès le Moyen Âge. Elle se mange à la main ou trempée dans la soupe pour l'épaissir.
La crêpe de blé noir apparait à partir du milieu du XIXeme siècle. La version sucrée au froment n’apparait qu'à la fin du XIXeme siècle, en raison du prix de la farine de froment.
Au milieu du XXeme siècle, l'émigration de nombreux Bretons, favorise le développement des crêperies bretonnes en France et notamment à Paris, dans le quartier de Montparnasse, (gare parisienne d'arrivée des trains en provenance de Bretagne notamment) mais aussi dans de nombreux pays à travers le monde.
source photo : https://w ww.hagengrote.fr
Le Kir breton
A l’origine...... c’est le Kir Bourguignon, créé en 1951
Réalisé avant avec du banal vin blanc, il s'appelait "Blanc-Cass" et était souvent consommé par le prêtre "Félix Adrien Kir" lors de ses mandats de maire de Dijon. Il réclamait sa boisson favorite au bar de l’Assemblée nationale au point que vers 1950 la presse commencera à utiliser le nom du prêtre pour dénommer le "Blanc-Cass".
Le prêtre a laissé faire et l’usage s’est répandu. il eut, par ailleurs, la bonne idée d'offrir un blanc-cassis (blanc-cass) comme apéritif à tous les visiteurs qu'il recevait en tant que maire de Dijon.
Recette
Réalisez la recette directement dans le verre.
Verser la crème puis le vin frais. Servir dans un verre de type "flûte".
Utiliser de préférence un bourgogne aligoté.
Le kir traditionnel est composé d'1/3 de crème de cassis de Dijon et de 2/3 de vin blanc aligoté
Variantes : "copié mais pas égalé disent les Bourguignons"
Le kir breton se préparent avec du cidre (à ne pas confondre avec le kir normand, voir plus bas)
Le Kir Grand Ducal ou « Téméraire » : remplacer le bourgogne aligoté par un crément de Bourgogne
Le Double K, créé à lors de la rencontre entre le chanoine Kir et Nikita Khrouchtchev : crème de cassis (2cl),bourgogne aligoté (4cl) et vodka (4cl)
Le kir à la mûre, à base de crème de mûre sauvage.
Le kir à la pêche, à base de crème de pêche (ou de pêche de vigne).
Le Kir Royal : remplacer le bourgogne aligoté par un champagne
Le kir impérial se prépare avec une larme de marc de champagne, de la crème de mûre et du champagne.
Le kir lorrain avec de la liqueur de mirabelle.
Le kir savoyard se prépare avec un blanc de Savoie
Le kir celtique, à base de chouchen et de muscadet
Le kir auvergnat, à base de crème de châtaigne et de vin "St Pourçain" blanc.
Le kir ardéchois, à base de crème de châtaigne.
Le kir provençal ou kir soleil, à base de sirop de pamplemousse et de vin rosé
Le kir normand, à base de calvados et de cidre
source photo : www.cuisineetudiante.com
Le Kouign-Amann
Le boulanger Yves René Scordia est pris de court ! En l'an 1860, la boutique de Douarnenez se vide peu à peu de ses pâtisseries, et les clients insatisfaits ne peuvent être servis.
Ce jour là il y a foule...
Il doit trouver une idée et vite ! Beurre, pâte à pain et sucre se trouvent sous son nez.
Pas d’hésitation il se lance dans la conception d’un gâteau.
Le Kouign-Amann est né !
Kouign en Cornouaille désigne un gâteau fondant et croustillant. Et Amann…. c’est le «beurre».
Parce que ce gâteau est composé de beurre.... Trop de beurre ? Non il n’y en a jamais trop (du beurre salé, précisons le juste au cas où).
A ne pas confondre avec le gâteau breton (beurre, farine et sucre), le Kouign-Amann (beurre, farine, sucre et pâte à pain ou feuilletée) s’est diversifiée avec le temps : nature, au chocolat, aux pommes, aux griottes, au blé noir, au citron, à la pistache, il y en a pour tous les goûts. Mais…. le beurre reste présent dans n’importe quelle création.
Recette :
Ingrédients : 450 g de farine, 20 g de levure de boulanger, 1 pincée de sel, 200 g de sucre, et l’arme fatale : 800 g de beurre.
Faire une pâte à pain à l’aide de la farine, 3 cuillères à café d’eau, la levure de boulanger et le sel. Laisser reposer 30 min.
Ajouter le sucre puis le beurre. Plier 4 tours comme pour un feuilletage, en laissant reposer au frais entre 2 tours.
Placer la pâte dans un moule beurré et cuire à 220 degrés. Saupoudrer de sucre aussitôt sorti du four et servir tiède.
Bonne dégustation !
source photo : https://portdattache.bzh