La guerre
André Joseph Marie LE LOUËT
(1895 -1916)
André Joseph Marie LE LOUËT est étudiant en droit lors de son recrutement au bureau de Quimper (29)
Né le 21 octobre 1895, il est un, parmi plusieurs autres de la « classe 1915 » à se présenter au bureau de recrutement, lequel lui attribue le numéro de matricule 307.
C’est à Quimper qu’il voit le jour au domicile de ses parents, rue du Pont Firmin. Il est le fils de Joseph Marie LE LOUET, entrepreneur en travaux publics, et de Marie Anne LE DEZ, et le «petit dernier » d’une fratrie de 10 enfants. Il vit avec sa mère impasse de l’Odet, et après de brillantes études à l’école St Yves de Quimper, il commence des études de Droit à Rennes.
Le sous-lieutenant du 164eme R.I.
1,80m, les cheveux châtains, les yeux blonds, André Joseph LE LOUET est affecté au 164éme Régiment d’Infanterie le 21 avril 1915 ; il est « aspirant » et le voici promu « sous-lieutenant » pour la durée de la guerre, à dater du 20 février 1915 par décision ministérielle du 25 février 1915 parue au Journal Officiel du 1er mars de la même année.
Déjà blessé lors de l’offensive de Champagne, André LE LOUET est tombé mortellement blessé pendant les combats de Verdun. C’est à Bar le Duc (55) à l’hôpital central qu’il succombe à «ses blessures de guerre» le 3 mars 1916.
Le 164eme Régiment d’Infanterie
Source : larges extraits de « «Campagne 1914-1918. Historique du 164e Régiment d’Infanterie. Librairie Chapelot, Paris, s.d. Transcrit par Jean-François CROHAS, 2013 »
Bataille de Verdun (21-26 Février 1916)
……
Au moment de l'attaque du 21 février, le 164e avait ses trois bataillons en ligne : le 1e occupait le bois de Ville, le 2e tenait l'Herbebois, le 3e était chargé de la défense d'Ornes. ….
Le 21 février, à 7 h. 30, commence la plus violente préparation d'artillerie qui ait été vue jusque-là
La forêt de Spincourt est pleine de pièces de gros calibres qui bombardent sans arrêt nos organisations. En peu de temps, les arbres sont broyés, de nombreux abris effondrés, toutes les organisations téléphoniques coupées. Le bombardement se poursuit jusqu'à l'entrée de la nuit.
Vers 10 heures, les Allemands lancent en avant de fortes reconnaissances et attaquent sur toute la ligne : partout, l'ennemi enlève nos tranchées et progresse au-delà. Au bois de Ville, le capitaine Laroche est mortellement blessé en contre-attaquant bravement à la tête d'une section de réserve.
Le recul du temps devait mettre en pleine lumière, d'une façon plus éclatante encore, la brillante conduite du 164e régiment d'infanterie, car, le 26 novembre 1917, par ordre "D" n° 6050, le régiment tout entier était cité à l'ordre de l'armée :
164e REGIMENT D'INFANTERIE
Magnifique régiment, qui a donné, depuis le début de la campagne, les plus beaux exemples d'ardeur offensive, d'indomptable ténacité et de noble esprit de discipline; notamment dans les sanglants combats d'Ornes, en décembre 1914 et dans la défense opiniâtre de ses positions à Verdun, en février 1916. où malgré les pertes sérieuses causées par un bombardement violent et continu, il résista jusqu'au bout défendant le terrain pied à pied et contre-attaquant sans cesse avec un entrain merveilleux et le plus bel esprit de sacrifice.
Mort Pour la France
André Joseph Marie LELOUET, sous-lieutenant, est blessé au Bois de Ville (55) le 22 février 1916. Il décède des suites de ses blessures de guerre, le 3 mars 1916 à l’hôpital central de Bar le Duc (55) Il est « Mort pour la France » à l’âge de 21 ans.
La Légion d’honneur
André Joseph Marie LE LOUET est cité à l’ordre de la 144eme brigade d ‘infanterie. (n° 34 du 7 mars 1916)
« Belle conduite aux combats des 21 et 22 février 1916 lors de l’attaque allemande sur Verdun. Blessé grièvement en défendant, à la tête de sa section, le Bois de Ville. Décédé des suites de ses blessures le 3 mars 1916 » ( Croix de la légion d’honneur ).
Par arrêté ministériel du 19 octobre 1919, la croix de la Légion d’honneur la été attribuée à la mémoire du sous lieutenant André LE LOUËT du 164eme Régiment d’Infanterie, Mort pour la France, en défendant à la tête de sa section le Bois de Ville.
source : http://www.likes.org/
(je n’ai pas trouvé le dossier sur la base » leonor »)
A quimper, le nom de André Joseph Marie LE LOUËT est gravé
sur le mémorial de l'Hôtel de Ville et sur la plaque commémorative de l’Ecole St Yves
A Rennes (35), le nom de André Joseph Marie LE LOUËT est gravé
sur la plaque commémorative 14-18 de la faculté de droit de Rennes
Rennes (35) Faculté de droit
source image :geneanet.org/public/img/media/deposits/5a/ed/21662834/medium.jpg?t=1588670957
