Neuil Les Aubiers

(Deux-Sèvres)

 

Le château du Puy LOUET

 
puy louet
Le château du Puy Louet s'appelait Piloët en 1351 

La construction du château a débuté en 1870. Mais l'histoire de Puy-Louët est plus ancienne puisqu'on trouve mentionné "Piloët" en 1351.

 

 neuil aubiers

Neuil-les-Aubiers est une commune située dans le département des Deux-Sèvres (79).

 

Son histoire

Situé sur la commune de Neuil les Aubiers, sur la route de Cholet, en bordure de l'ancienne voie romaine Poitiers-Nantes, et presque au point culminant de la commune, la maison noble de Puy-Louët qui date du XVe siècle, comprend un grand corps de logis, des servitudes, des dépendances et une chapelle à la charpente aux pièces très ouvragées.

L'écusson de la famille de SAVARY dont Puy-Louët était la terre patrimoniale se trouve au-dessus de la porte d'entrée de la chapelle.

Le mariage de la fille d'Anne de SAVARY avec Pierre de VERDON fit passer la seigneurie aux VERDON jusqu'au 27 juin 1739, date à laquelle François de CALAIS en devient propriétaire, après saisie, en tant qu’héritier bénéficiaire de Charles Verdon.

 

François de CALAIS, fils puîné de Pierre et de Renée DUJON, écuyer, seigneur de la Racaudière, la Cantinière et Puy-Louët (1695 - 1752), partageait avec son frère Jean, en 1722, les successions de leurs père et mère.

Il épousa d'abord Charlotte Robineau, fille de N..., seigneur de la Racaudière, dont il eut : Charlotte Madeleine, mariée en 1752 à Jacques-René de Rabreuil, Chevalier de St-Louis, major de la citadelle de l'île de Rhé en 1778, mort en 1825.
Puis il se remaria en 1743 à Renée BONNIN, fille de Mathurin, écuyer, seigneur des Roches-Mousset et de Marie Verdon qui lui donne deux fils : Louis Joseph, qui suit et Joseph, mort en 1753.

 

Louis Joseph de CALAIS, écuyer, seigneur de Puy-Louët, baptisé le 13 mars 1749, officier vendéen, commandait avec Gabriel Baudry d'Asson une troupe de paysans du Bocage, à l'attaque de Bressuire (août 1792), lorsque le maire Delouche vint reprendre cette ville.

 

Après avoir combattu dans la grande armée vendéenne outre-Loire, il fut fait prisonnier à Savenay, mais échappa à la mort, et fut déporté en Espagne, d'où il s’enfuit pour passer ensuite en Angleterre. Plus tard il revient se cacher en France, il mourut le 13 août 1823.

Afin de l'aider à retrouver ses terres, des notables de la commune certifient le 30 septembre 1797 que Pierre CALAIS (son nom d'emprunt) n'a pas quitté les Aubiers du 7 mai 1792 au 30 septembre 1797..., qu'il a donné de quoi embellir les fêtes républicaines et qu'il s'est comporté en bon et honnête citoyen. Ainsi Louis Joseph de CALAIS put rejoindre Puy Louet ; il y meurt le 18 août 1823,

Il avait épousé Madeleine-Perrine CHASSERIAU, décédée le 27 avril 1822, dont il eut Marie-Perrine née en l'an VI, mariée, à l'âge de 27 ans, le 14 novembre 1825 à Antoine SOULARD de la ROCHE, âgé de 40 ans, de Saint-Jouin-sous-Châtillon (79) (actuellement Mauléon).

 

C'est leur fils, Henri, qui fit construire le château actuel. Marié à Marie de Pindray d'Ambelle, il eut deux filles, Anne et Marie-Antoinette.

 
Anne épousa Fernand-Benoist de LOSTENDE en 1892 et la famille de LOSTENDE demeura propriétaire du château jusqu'en 1940, l’année de l’acquisition par la famille de SAINT LAON