François Alain LOUËT est né le 15 juillet 1896 à Coat Goën hameau de Langolen (29). Il est le fils de Jean Pierre Louis LOUËT et de Marie Louise CORNEC, meuniers
François est cultivateur dans le civil lorsqu’il épouse à Ergué Gabéric (29), Marie Jeanne LE PETILLON, la fille de Henri Marie LE PETILLON et Marie Anne LE BREUS.
Les noces sont célébrées le 20 juillet 1920 à Ergué Gabéric. Après les festivités que l’on peut facilement imaginer libératrices après les années d’angoisse et de guerre écoulées, le couple s’installe à Ergué Gabéric au hameau de Lestonan.
Le train Quimper-Landerbeau
François est désormais employé « journalier » dans une entreprise de travaux publics de Quimper (29), et comme tous ses compagnons de chantier, ce jeudi 1er juin 1944, comme chaque jour, c’est par le train qu’ils regagnent leurs domiciles. Les huit enfants et l’épouse de François Alain ne le verront jamais revenir.
L’entreprise qui embauche François LOUËT est réquisitionnée par les Allemands pour un chantier de remise en état aux environs de Pont-de-Buis, ( de nos jours dénommé Pont-de-Buis-lès-Quimerch). Aux environ de 18h00, le train de voyageurs poursuit paisiblement son parcours sur la ligne ferroviaire « Quimper-Landerneau ».
Le viaduc ferroviaire de Pont-de-Buis est franchi depuis plusieurs minutes et les voyageurs verront bientôt la gare de Quimper.
Mais la guerre et les directives des état majors ne l’entendent pas ainsi !
Le train est pris en enfilade par un mitraillage de la R.A.F. (aviation anglaise) à la sortie de Châteaulin, en direction de Quéméneven.
La persévérance et le savoir-faire des cheminots a permis de faire repartir la locomotive immobilisée, et les voitures de voyageurs ont pu être « tirées » jusqu'en gare de Quimper.