La guerre
 
 
François Alain LOUËT
(1896 -1944)
 
 
 
mpf 08 francois signature
 signature (1932)
 
 

François Alain LOUËT est né le 15 juillet 1896 à Coat Goën hameau de Langolen (29). Il est le fils de Jean Pierre Louis LOUËT et de Marie Louise CORNEC, meuniers

François est cultivateur dans le civil lorsqu’il épouse à Ergué Gabéric (29), Marie Jeanne LE PETILLON, la fille de Henri Marie LE PETILLON et Marie Anne LE BREUS.

Les noces sont célébrées le 20 juillet 1920 à Ergué Gabéric. Après les festivités que l’on peut facilement imaginer libératrices après les années d’angoisse et de guerre écoulées, le couple s’installe à Ergué Gabéric au hameau de Lestonan.

 

 

Le train Quimper-Landerbeau

François est désormais employé « journalier » dans une entreprise de travaux publics de Quimper (29), et comme tous ses compagnons de chantier, ce jeudi 1er juin 1944, comme chaque jour, c’est par le train qu’ils regagnent leurs domiciles. Les huit enfants et l’épouse de François Alain ne le verront jamais revenir.

 

viaduc de pont de buis
Le viaduc ferroviaire de Pont-de-Buis en 1873
source photo : Gallica.bnf.fr
 
 

L’entreprise qui embauche François LOUËT est réquisitionnée par les Allemands pour un chantier de remise en état aux environs de Pont-de-Buis, ( de nos jours dénommé Pont-de-Buis-lès-Quimerch). Aux environ de 18h00, le train de voyageurs poursuit paisiblement son parcours sur la ligne ferroviaire « Quimper-Landerneau ».

Le viaduc ferroviaire de Pont-de-Buis est franchi depuis plusieurs minutes et les voyageurs verront bientôt la gare de Quimper.

Mais la guerre et les directives des état majors ne l’entendent pas ainsi !

Le train est pris en enfilade par un mitraillage de la R.A.F. (aviation anglaise) à la sortie de Châteaulin, en direction de Quéméneven.

La persévérance et le savoir-faire des cheminots a permis de faire repartir la locomotive immobilisée, et les voitures de voyageurs ont pu être « tirées » jusqu'en gare de Quimper.

 

L’infortune
C’est en gare de Quimper que le décès de François LOUËT a été constaté à dix huit heures trente minutes.
Ce fut le seul décès.
Le lendemain, l’employé des pompes funèbres se rend en mairie de Quimper pour en faire la déclaration.
Yves Hervé (1925 - ), Louise Marie (1927 - ), Marie Jeanne (1928 - ), Marie Thérèse (1932 - ) et René Alain (1936 –) cinq enfants de François Alain sont déclarés Pupilles de la Nation, par décision du Tribunal Civil de Quimper le 2 mai 1945.
 
La mention : « Mort pour la France » est accordée à François Alain LOUËT
Son nom est gravé sur le monument aux morts d’Ergué Gabéric (29)
 
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Ergué Gabéric

arbre cadre bleu